Melieth

Nom: De l'ombre
Prénom: Melieth
Surnom: Mel
Âge: 20 ans
Race: mi-elfe
Pays d'origine: Vécu à Shola, d'origine elfe et venant d'Ombre...

Caractéristiques psychologiques: Fébrile, cruel, j'ai été conçu pour causer du tort et évoquer l'effroi. Ayant vécu à Shola, où ma mère s'était réfugiée, j'ai appris à vivre avec le froid, mais celui-ci me laisse encore des marques. Je suis toujours froid, autant au sens propre qu'au figuré. Ma peau est aussi glacée que la neige et me réchauffer me cause une douleur atroce. Entre autre, la chaleur d'une bataille me rend fou. PLus fou même, je deviens alors quelqu'un d'autre, quelqu'un de plus vulnérable jusqu'à ce que mon corps se refroidisse à nouveau. Cela ressemble drôlement à un dédoublement de personnalité qui peut être à la fois une force et une faiblesse. Je ne me souviens jamais de la fin d'un combat par exemple parce que la chaleur m'envahit et l'autre prend la place. Mais l'autre doit être assez douer au combat car je n'en perds jamais un.


Caractéristiques physiques: Ce qui étonne le plus, c'est la température de mon corps qui me donne une peau plus pâle, ce qui contraste énormément avec la couleur profondément noire de mes cheveux, ou de mon tatouage... Mes yeux sont rouges ambré, ce qui hypnotise assez souvent ceux qui me rencontre pour la première fois, surtout qu'il est rehaussé d'un tatouage elfique imprimé autour de mon oeil gauche. J'ai aussi des oreilles légèrement pointues à demie cachée par mes longs cheveux en bataille. Ma taille est svelte comme n'importe quel elfe et ainsi, je n'ai pas les épaules très larges. J'ai toutefois un caractère plus humain qu'elfique. Mon éducation me vient des hommes et vouloir le mal est la principale vertue qu'on m'a apprise. Je marche en soldat: je fais mon travail avec précision et subtilité et je ne ressent aucune émotion.


Histoire: Mes souvenirs remontent à l'époque de mes six ans. Avant cela, il n'y a rien, rien que le vide d'un gouffre qu'aucun effort de mémoire n'a pu combler. Avant ce jour au château, il n'y a rien. Mais à cette date, les images apparaissent soudain, avec une richesse de couleur et de détail qui me laisse pantois. Parfois, les souvenirs semblent trop complets et je me demande si ce sont réellement les miens. Proviennent-ils de mon expérience personnelle? Ou bien de répétitions inlassables de la même histoire par des légions de filles de cuisine, des armées de marmitons et des hordres de garçons d'écurie s'expliquant mutuellement ma présence? Peut-être ai-je entendu ce récit si souvent, de sources si nombreuses, qu'il est devenu pour moi comme un vrai souvenir? La finesse des détails est-elle due à l'osmose sans réserve d'une enfant de six ans avec tout ce qui l'entoure?
Mes souvenirs sont presque physiques: je ressens encore la tristesse froide du jour finissant, la pluie implacable qui me trempait, les pavés glacés des rues de la ville inconnue, même la rudesse calleuse de l'énorme main qui enserrait la mienne, toute petite.
Les battants de bois étaient hauts, pas seulement aux yeux d'un gamin de six ans: des géants auraient pu les franchir sans courber la tête et même le vieil homme, pourtant bien découplé, qui me dominait en paraissait rapetissé. Le vieil homme souleva le heurtoir d'airain et l'abattit une, deux, trois fois sur la plaque qui résonna sous les coups. Soudain une voix s'éleva en coulisse; non pas derrière les battants mais derrière nous, de là d'où nous venions. "Père, je vous en prie!" fit la voix de femme d'un ton suppliant. Je me tournai pour la regarder, mais la neige tombait à nouveau, voile de dentelle qui s'accrochait aux cils et aux manches des manteaux. Je ne me rappelle pas avoir vu personne. En tout cas, je ne fis rien pour échapper à la poigne du vieillard et je ne criai pas: " Mère! Mère!" Non, je ne bougeai pas plus qu'un simple spectateur, et j'entendis des bruits de bottes à l'intérieur du fort et le loquet de la porte qu'on dévérouillait. La femme lança une dernière supplication. Les paroles en sont encore parfaitement claires à mon oreille, le désespoir d'une voix qui aujourd'hui me paraîtrait jeune. "Père, je vous en prie, par pitié!" La main qui me tenait trembla, mais étai-tce de colère ou d'une autre émotion? Je ne le saurai jamais. Avec la vivacité d'un corbeau s'emparant d'un morceau de pain tombé par terre, le vieillard se baissa et ramassa un bloc de glace salie. Sans un mot, il le jeta avec une force et une fureur impressionnantes, et je me fis tout petit. Je ne me rappelle ni cri ni bruit de glace contre un corps. En revanche je revois les portes en train de pivoter vers l'extérieur. Devant celui, aux yeux menaçants, qui nous répondit, le vieil homme lâcha brusquement ma main, me saisi au collet et me souleva à bout de bras comme un chiot devant son futur propriétaire. "Je vous ai amené le gamin" dit-il d'une voix éraillée.
Voyant que le garde continuait à le regarder d'un air inexpressif, sans même la moindre curiosité, il continua: " Ça fait six ans que je le nourris à ma table et aucune nouvelle de son père, jamais une pièce d'argent, jamais une visite, alors que d'après ma fille il sait parfaitement qu'il lui a fait un batard. Alors terminé de le nourir et de me briser l'échine à la charrue pour lui mettre des vêtements sur le dos! Que celui qui l'a fait lui donne à manger! J'ai assez à faire avec la femme qui prend de l'âge et la mère de celui-ci à nourir ! Parce qu'y a pas un homme qui en veut, maintenant, pas un, avec ce morveux sur ses talons. Alors prenez-le et refilez-le à son père" Là-dessus, il me lâcha si soudainement que je m'étalai sur le seuil de pierre aux pieds du garde. Mon grand-père était parti.
Né fils de prince, ou plutôt bâtard de prince à la frontière du royaume de Shola et de celui des ombres, j'ai eu une mère elfe jusqu'à six ans et ensuite, je suis devenu assassin pour le compte de mon père, maintenant grand roi de l'Ombre. Aujourd'hui j'ai des frères d'armes et le seul autre lien de sang n'est qu'une demi-soeur et elle a choisit l'autre clan.

Pouvoirs: J'ai développé le pouvoir du froid autour de mes six ans... probablement une autre raison pour laquelle on a pas voulu me garder.

Fonction: Chevalier de l'ombre

Bienvenido, frère d'armes! ^^

Accepté.